« L’Observatoire du Snacking nous permet de comprendre les enjeux d’une consommation responsable et durable de nos produits », précise Mathias Dosne, Directeur Général France, Mondelez International.
L’Observatoire du Snacking répond à cette vaste question en apportant un éclairage approfondi et sociologique du « snacking à la française » ; cette pratique ne remet pas en cause notre modèle alimentaire en trois repas traditionnels.
Mondelez International a créé l’Observatoire du Snacking en s’appuyant sur l’expertise de Thibaut de Saint Pol, sociologue à l’ENS Paris-Saclay, avec pour objectif de mieux comprendre l’évolution des modes de consommation des Français et de leurs pratiques en dehors des repas. Avec la collaboration active du CRÉDOC, cette étude inédite se situe dans une perspective sociologique, et elle se concentre sur la création de nouveaux moments de consommation et de nouveaux rituels liés au snacking.
Les contours du « snacking à la française »
Le décryptage des tendances de consommation effectué par l’Observatoire du Snacking ne remet pas en cause les trois repas traditionnels qui perdurent mais il apparaît une évolution des manières de manger. Si les moments les plus prisés sont le goûter (43,5 %), l’apéritif (42,2 %) et l’en-cas au cours de la matinée (34,4 %), ces prises alimentaires s’effectuent principalement « assis » (71 %) et « sans couverts » (82 %). Autre enseignement, près de 90 % des moments de consommation hors repas procurent de la satisfaction. Sans générer de culpabilité, ces consommations sont très largement conscientes et raisonnées ; les trois quarts du temps, les Français se déclarent capables d’arrêter de manger ou de boire lorsqu’ils le souhaitent. Par ailleurs, la recherche de « plaisir » caractérise 38 % des prises alimentaires hors repas ; cette motivation devance le besoin de « couper la faim » (28 %) et l’envie de « décompresser » (17 %). Les aliments favoris oscillent également en fonction du moment de la journée. Sans surprise, les boissons chaudes sont consommées à 36 % en remplacement du petit déjeuner. Tandis que le chocolat est l’aliment le plus consommé le soir après le dîner, le fromage crée la surprise des observateurs en s’imposant comme l’aliment star de la pause du déjeuner à 25 %.
Adaptation à la vie moderne
En France, les repas traditionnels cohabitent donc avec les moments de snacking. En revanche, de nouveaux rituels accompagnés de nouvelles organisations sociales émergent de ces pratiques, notamment pour gagner du temps le midi, pour s’adapter aux nouveaux usages professionnels (télétravail, co-working, etc.) ou pour s’offrir une pause gourmande au goûter. On note un vrai boom à l’heure de l’apéritif pris le plus souvent le week-end, et à plusieurs (75 %) ; cette tendance traduit une nouvelle forme de sociabilité.