L’ANSES a pour vocation d’améliorer la santé des Français en auditant leurs comportements nutritionnels
L’ANSES vient d’émettre ses avis quant à l’élaboration du nouveau Système d’Informations Nutritionnelles 2017, le dispositif actuel n’améliorant pas les comportements des Français.
Le 14 février dernier, l’ANSES diffusait ses pistes de réflexion sur l’expérimentation menée par le gouvernement autour de l’étiquetage nutritionnel ; ce chantier balisé par la loi de modernisation du système santé a été testé dans des magasins partenaires. L’Agence conclut à une mauvaise mobilisation et une mauvaise combinaison des variables qui conduisent à des informations nutritionnelles parfois en contradiction avec les comportements de consommation recommandés par les pouvoirs publics ! En outre, « il n’existe aujourd’hui aucune donnée reliant directement la mise en place d’un SIN à des déterminants de santé ». En l’état actuel des connaissances scientifiques, l’ANSES conclut que la pertinence des Système d’Informations Nutritionnelles (SIN) examinés dans une perspective de santé publique n’est pas démontrée. Devant tant d’incertitudes quant à l’efficacité et la cohérence des systèmes mis en place avec les directives gouvernementales, l’ANSES préconise une évaluation régulière du SIN que les pouvoirs publics remettront à jour en fonction de ses recommandations.
Conséquences pour la DA
Par ailleurs, l’ANSES conseille au gouvernement de renforcer sa politique de limitation des produits gras et sucrés en milieu scolaire ; en élargissant ces restrictions aux établissements de l’enseignement supérieur cette fois, elle pointe du doigt la distribution automatique. Les sodas seraient particulièrement visés, responsables d’une prise de poids de 200 g par an et par adulte (pour une consommation quotidienne). Très attentive à suivre ce dossier de manière proactive avec l’ANIA, la NAVSA commentait dernièrement ainsi le rapport de l’ANSES :