Dans une perspective d’économie circulaire, un réceptacle permet de collecter les cartouches vides à recycler.
Quand les responsables d’Ordisud se sont rendu compte qu’ils avaient souvent des demandes urgentes de cartouches d’encre après la fermeture de leurs points de vente, ils ont décidé de capter cette clientèle.
Ordisud est une entreprise située à Sommières, dans la région de Montpellier, dont la vocation première est l’informatique. Commercialisant des cartouches d’encre pour imprimantes, les collaborateurs constatent qu’il y a une demande fréquente et récurrente pour des achats après la fermeture. En 2014, Hassan Lagnaoui, va mettre en oeuvre une idée qui lui est venue de sa première expérience dans le domaine du reconditionnement il y a plus de vingt ans : un distributeur automatique. « J’ai compris que c’était le moment de mettre en place mon idée et de la breveter » raconte M. Lagnaoui.
Une approche méthodique
Le nom est apparu comme une évidence : Distr’ink. La mise au point de la machine et de ses composants a pris deux ans au total, pour une première mise en service en avril de cette année. Le premier point, fondamental, a été de trouver l’automate qui pourrait séjourner en extérieur, résister aux aléas climatiques comme aux agressions, contenir une gamme large de cartouches avec suffisamment de capacité pour espacer les approvisionnements. « C’est en regardant les distributeurs automatiques de parapharmacie que nous avons trouvé ce qui nous convenait ». Compte tenu des prix des produits vendus (environ 40 % moins cher qu’en boutique), qui s’étagent de 5 à 45 €, il fallait privilégier un système de paiement électronique grand public. C’est un lecteur Ingenico qui a été retenu. Enfin, il a fallu développer toute la partie informatique, qui permet de suivre les ventes et déclencher les alertes de rupture (et autres) ou encore de piloter la tablette tactile, laquelle affiche les informations sur les produits et permet de sélectionner sa cartouche.