Chantal Martinez a pérennisé l’entreprise de son père André Martinez,
créée en 1987, grâce à son dynamisme et une démarche qualité constante.
Heureuse de fêter les 30 ans de la société familiale, Chantal Martinez lui assure un développement exemplaire qui s’ancre dans la recherche constante d’une prestation de service optimale, quasi sur-mesure.
C’est suite au décès brutal de son père en 2000 que sa fille Chantal Martinez reprend les rênes de l’entreprise située dans les Pyrénées Orientales : « Le premier challenge a été de trouver des fonds pour racheter les parts de mes soeurs. N’ayant pas même une voiture à mon nom, j’ai trouvé le soutien des banques qui m’ont fait confiance et m’ont prêté 1.2 M de Francs ». Cela lui a permis de racheter le fonds de commerce, ainsi que le terrain et le bâtiment commercial. « Depuis mon entrée dans l’entreprise en 1996, j’avais eu l’occasion d’occuper tous les postes : approvisionnement, technique, gestion, comptabilité… Au rachat, je me suis engagée sur la voie du développement de DIAAM en m’occupant dès lors de la partie commerciale ». En effet, si cette jeune technicienne connaissait tout de la mécanique, elle a dû apprendre le métier de la vente directement sur le terrain. 30 ans après sa création, DIAAM compte aujourd’hui quatre approvisionneurs et leur responsable, un technicien, une assistante de direction… et un CA de 930 000 Euros.
Ecoute et réactivité
La gérante affirme que tout passe par un diagnostic accru des besoins de ses clients : « Je travaille avec la volonté d’être au plus près de mes clients. Il est important pour moi de faire les tournées avec mes approvisionneurs pour rendre visite aux entreprises qui nous ont fait confiance. Je vérifie auprès d’elles que la prestation est toujours aussi satisfaisante. Si elle ne l’est pas, je propose sans délai des solutions ». En parlant de la chaîne de satisfaction, elle n’oublie pas ses salariés : elle partage avec eux les retours positifs qu’elle a pu récolter de la part de ses clients. « Un bon management passe par ce côté humain », insiste la dirigeante. Convaincue qu’un service de qualité doit s’exprimer à tous les échelons, Chantal Martinez ne travaille qu’avec des marques, un facteur rassurant pour le consommateur final. « Je préfère ainsi refuser un appel d’offre où je serais amenée à vendre un café à 30 centimes. Cela me tient à coeur de donner une bonne image de notre profession, en assurant un service premium ». L’organisation de DIAAM vise la réactivité. Par exemple, la société est ouverte le samedi jusqu’à 18h.