Cyril Combes est quadruple champion de France de quad
Sa discipline de prédilection : la course de côte. Depuis 2011, le gérant de Codia47 enchaîne les récompenses. Prochaine étape, les Etats-Unis où il s’apprête à relever un nouveau défi.
Cyril Combes aime les sensations fortes et la vitesse. Depuis une dizaine d’années, ce passionné enchaîne les succès avec un quad Suzuki homologué pour rouler sur la route. Le cross l’intéresse beaucoup moins. « La pratique du quad procure le même sentiment de liberté que la moto, la glisse en plus car les roues arrière entraînent la machine. Une grande partie du plaisir provient de la maîtrise de cette glisse », explique-t-il. Le quad, il le pratique régulièrement avec des amis motards. En 2009, l’un deux s’inscrit à une course de côte, et l’incite à faire de même. Cette épreuve de vitesse, qui se déroule l’été à Hautefage-la-Tour (47), est ouverte aux motos, side-cars et quads. Parmi les participants, 12 pilotes de quads. « J’ai fini quatrième ». Un très bon résultat pour une première fois et sur un tracé réputé technique où s’affrontent des pilotes chevronnés. Encouragé par son score, Cyril Combes passe l’hiver à peaufiner sa machine pour gagner de la vitesse. A sa seconde participation, il prend la tête du classement : 56 secondes pour monter 1,9 kilomètre de côte. « C’est très motivant. On m’a encouragé à participer au championnat de France. Je me suis pris au jeu ». L’année suivante, il décide de s’engager pour une première saison de courses et devient champion de France. Un titre qu’il confirme en 2012 mais perd en 2013 à cause d’une chute. « Mon accident est dû à un virage mal négocié. Ma roue avant a percuté une botte de paille qui protégeait le parcours ». Ejecté de son véhicule qui fait un tonneau, il se fracture une cheville et un poignet mais évite ce que tous les pilotes redoutent : que sa machine, qui pèse environ 180 kilos, lui tombe dessus. Qu’à cela ne tienne, Cyril Combes ne se laisse pas décourager et récupère son titre en 2014 et le conserve en 2015. Selon lui, tout tient à la préparation.